En partenariat avec l’ONG Radio La Benevolencija, la Fondation Hirondelle met en oeuvre depuis janvier 2021 un projet de 24 mois, financé par l’Union européenne, visant à renforcer les capacités des journalistes et professionnels des médias au Burundi. Aujourd’hui, les médias retenus ont la capacité de déployer les compétences acquises pour produire et diffuser des informations fiables, pluralistes, de manière professionnelle et inclusive.
Les bénéficiaires directs de ce projet sont 10 médias burundais et leurs employés (journalistes, techniciens, gestionnaires, etc.) ainsi que 3 associations locales et leurs employés : l’Association Burundaise des Femmes Journalistes (AFJO), l’Association Burundaise des Radio-diffuseurs (ABR) et YAGA (un collectif de blogueurs).
Volume Financier
353 764 CHF
Sources des Financements
• Suisse (Contribution de Programme)
• Union européenne
Le coup d’Etat manqué de 2015 a contraint les journalistes burundais à l’autocensure ou à l’exil. Ces dernières années, on constate toutefois certains signes encourageants pour le secteur des médias.
Suite à la volonté affichée du gouvernement burundais d’introduire des réformes en faveur de la liberté de la presse, les bailleurs de fonds historiquement présents font leur retour dans le pays.
Dans ce contexte, la Fondation Hirondelle et ses partenaires ont continué leur travail de soutien, de promotion de la cohésion sociale, du dialogue et de prévention de la violence. En 2022, 6 formations ont été dispensées et plus de 130 professionnel·les des médias ont bénéficié de formations théoriques et pratiques en journalisme et de formations sur la réalisation d’émission de débat public.
Des ateliers spécifiques sur la gouvernance d’un média et les activités génératrices de revenus ont été proposés aux partenaires, leur permettant ainsi d’identifier des pistes de pérennisation. L’objectif
de ces sessions a aussi été de mettre en réseau les 10 médias bénéficiaires et les 3 organisations de la société civile afin de favoriser le partage d’expériences et la capitalisation des savoirs.
Les médias partenaires se sont également vu remettre des équipements de production et de diffusion sur la base d’un diagnostic technique des besoins réalisé en première année du projet.